An 1 de Talon 2 dans le secteur des sports : Des avances considérables, des lendemains certains !

(Des actions hardies et concrètes pour faire du Benin une grande nation des activités sportives. Homéky rassure de son efficacité et convainc de toutes ses compétences)

Quel est l’état des lieux de la politique sportive du gouvernement de la rupture depuis avril 2016 et les perspectives d’avenir ? C’est à cet exercice de reddition des comptes que s’est livré le ministre des Sports, Oswald Homéky lors de son passage sur l’émission « Le gouvernement en action ». Un an après le nouvel engagement pris le 23 mai 2021 par le Président Patrice TALON, que peut-on retenir des Stades en construction et ceux rénovés ? Quel point d’étape peut-on faire des classes sportives et où en sommes-nous avec la construction du Boulodrome et de l’organisation du championnat du monde de Pétanque ? Que peut-on retenir de l’accord de partenariat avec la NBA et qu’en est-il de la mise en place de l’unité de production ? Autant de préoccupations auxquelles le jeune ministre dont on connaît l’intelligence et le franc parler, n’a pas manqué d’apporter des clarifications convaincantes. Un exercice qui n’est pas nouveau pour lui. Et comme le dit un adage populaire : « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années », Oswald Homéky s’illustre positivement au sein de l’exécutif béninois. Ayant hérité d’un département ministériel miné par des crises intermittentes, le jeune cadre ne rate aucune occasion pour user de sa diplomatie et réunir les différents protagonistes. C’est le cas par exemple pour le sport roi, le football où, grâce à son management, l’actuel ministre de la Jeunesse, des Sports et Loisirs a réussi à unir les ennemis d’hier. Un acte historique à mettre l’actif du jeune ministre. Le dernier acte en date et qui vaut tous les mérites est la nomination des jeunes dans son département et à la tête des structures sous-tutelle. Preuve que l’homme a confiance à la jeune génération à laquelle il appartient en ce qui concerne les nouveaux défis de développement du sport au Bénin. Notons que c’est à son avènement que des subventions sont allouées régulièrement aux fédérations sportives. La création des Classes sportives, la soirée de Gala des champions, avec à la clé, des stars internationales, la construction des stades omnisports dans les 77 communes du Bénin, etc, sont entre autres initiatives qui font de son département, l’un des plus actifs de l’exécutif béninois. Autre chose, c’est sous Oswald Homéky que les athlètes béninois remportent de nombreuses médailles dans pratiquement toutes les disciplines. Preuve du dynamisme qu’affiche au quotidien ce membre actif du gouvernement. Et cerise sur le gâteau, le destin a voulu que ce soit également sous sa mandature que les écureuils du Bénin atteignent, pour la première fois de l’histoire, les ¼ de finale d’une phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Un couronnement des efforts du natif du département du Couffo. Un bilan globalement positif et qui a de quoi réjouir. Le Bénin amorce ainsi une nouvelle pente de la professionnalisation de son football. La création des sociétés sportives décidée par le gouvernement béninois a eu le mérite de sortir le sport roi de son amateurisme et l’improvisation autrefois les choses les mieux partagées. Mais à quoi remonte le concept ? C’est au détour d’une rencontre, le 31 août dernier à Novotel Hôtel à Cotonou avec les responsables des sociétés et chefs d’entreprises, que le ministre des sports, Oswald Homeky a disséqué ce vaste programme des réformes relatives aux sociétés sportives. Le numéro 1 du sport béninois prend ainsi date avec l’histoire. Celui qui détient tous les records possibles en matière de politique sportive dresse un bilan glorieux, même si les défis à relever sont encore énormes. L’état des lieux avant l’avènement de la rupture n’était guère reluisant. Mais aujourd’hui avec les quelques réformes opérées, l’espoir renaît. Déjà on note une volonté politique affichée depuis les six dernières années. Ce qui, de l’avis du ministre, est une bonne nouvelle. L’organisation du sport de masse avec la détection, la formation et la promotion sont des jalons qui marquent véritablement une transition du football en particulier et le sport en général. L’institution de classes et associations sportives communales, la Construction et la rénovation d’infrastructures sportives nationales (Mathieu Kérékou ; René Pleven-Charles de Gaulles, la construction des 22 stades communaux et 6 académies, la mise en place d’un dispositif de financement du sport par le secteur privé, etc, sont autant d’actions menées et initiatives prises, dans la perspective d’asseoir une véritable industrie du football en particulier et du sport en général. A toutes ces dispositions, il faut aussi ajouter les mesures incitatives de défiscalisation des salaires et investissements sportifs (la loi des finances), l’instauration d’une taxe de 1 pour mille du chiffre d’affaires annuel hors toute taxe des entreprises exerçant au Bénin avec exemption des entreprises propriétaires ou copropriétaires de clubs et enfin, l’extension du bénéfice de la taxe aux fédérations et institutions dans le Code Général des Impôts en République du Bénin. Même s’il y a de nombreux questionnements à résoudre après ces différents jalons qui ont été posés, les sociétés sportives viennent complètement déblayer le terrain en levant les doutes et inquiétudes qui prennent en otage le championnat professionnel de football qui vient de connaître une fin en apothéose avec le sacre du club Coton Sport, managé par le digne fils du chef de l’État, Lionel Talon. Une vision décrite en trois modèles à savoir : Entreprise unipersonnelle sportive à responsabilité limitée, Société anonyme à objet sportif, Société anonyme sportive professionnelle. Le ministre Oswald Homeky a expliqué, avec forte détail, le contenu de chaque type de modèle et les attentes. Une autre bonne nouvelle, l’État béninois ne restera pas en retrait vis-à-vis de cette noble initiative. Le gouvernement béninois entend œuvrer à la mise à disposition des infrastructures avec possibilité d’affectation assortie d’un contrat d’entretien, la mise en place d’une unité d’appui de conduite des projets sportifs (Pool d’experts et Directeurs sportifs dédiés), la mise en place de l’unité de production, déjà opérationnelle et de diffusions des matchs des différents championnats aux standards internationaux, fortes récompenses et accompagnement des meilleurs clubs en fin de chaque saison sportive et au renforcement et subventions aux fédérations. Autant d’engagements et de défis dont les premiers résultats sont déjà perceptibles sur le terrain. Dès lors, la volonté du gouvernement béninois, de faire du Bénin, une grande nation de football reste intacte. Le ministre Homéky l’a rappelé avec forte conviction. Dans un exercice de reddition de compte pour éclairer l’opinion publique sur les réformes engagées et priorités de l’an1 du second mandat de Talon, le passage du ministre des sports sur l’émission « Le gouvernement en action » aura permis à plus d’un, d’être suffisamment informer des prouesses réalisées au niveau de ce département ministériel. Occasion de remercier le Chef de l’Etat pour son implication personnelle et tout le gouvernement. Il a tenu à rassurer les communes restantes, qu’elles auront bientôt leur tour et l’objectif, c’est de doter chaque commune du Bénin d’un stade omnisport. Par ailleurs, il a félicité et remercié les sociétés sportives et journalistes pour leur accompagnement et soutien, dans cette longue marche vers la professionnalisation du sport au Bénin.

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