Législatives 2023, pour un parlement démocratique et productif : Préalables légaux et attentes légitimes

(Une revisitation du code électoral ayant conduit au parlement monocolore s'impose. Une dépolitisation des structures en charge de l'organisation structurelle et de la gestion des contentieux du scrutin législatif. Le relèvement de la qualité du niveau du débat, autour des projets de législature. Qualités exemplaires et profils adéquats des députables....)

Corriger les erreurs du passé, pour redonner à la démocratie béninoise, sa légitimité. C’est bien ce que le peuple béninois attend des prochaines élections législatives dont l’échéance est fixée au 8 janvier 2023. Avant le coup d’envoi de ces consultations électorales très attendues, il y a bien des préalables à lever, au regard des mécontentements observés jusqu’à ce jour. En effet, les élections législatives de 2019 laissent encore les germes d’un conflit imminent. Il y a lieu de revoir les choses et de circonscrire un éventuel danger à l’horizon. C’est bien la démarche qui doit inspirer le gouvernement béninois et toute la classe politique ainsi que les structures, institutions et acteurs impliqués dans l’organisation du processus électoral dans le pays. Véritablement, il y a lieu de conjurer le mauvais sort, pour redorer au Bénin, son blason de pays de havre de paix et donc de laboratoire de la démocratie participative. Un nouveau chantier qui nécessite l’apport de tous les citoyens. Dès lors, pour une neuvième législature pluraliste et productive, il est impératif de combler certaines légitimes attentes des béninois. Premièrement, il va falloir travailler à une profonde revisitation du code électorale. Celui en vigueur étant discriminatoire et prône l’exclusion. Seul un toilettage s’impose pour repartir sur une nouvelle base et contenter toutes les parties. Dès lors, il convient d’ouvrir le jeu électoral pour donner libre choix aux populations de choisir des hommes et femmes en qui elles ont confiance et capables de défendre les causes de l’intérêt général. Plus de députés godillots et bénis oui oui à l’Assemblée nationale. C’est bien le credo que s’est donné le peuple béninois, décidé à tourner dos au récent passé politique lugubre. Les prochaines campagnes électorales ne doivent plus être une tribune de promotion des opportunistes et aventuriers politiques qui aiment profiter des situations de crise pour se faire une place au soleil. Aujourd’hui, la formule est loin de faire bonne recette, puisque les populations sont véritablement en état de veille permanente pour opposer leurs droits de vote contre une probable forfaiture démocratique, source de conflits et d’instabilité. Elles rêvent des garantis d’un scrutin ouvert et transparent et des prétendants dignes et de qualités certaines pour siéger au sein de la neuvième législature de l’Assemblée nationale. L’un des gros soucis du peuple béninois est bien évidemment le nouveau visage de la prochaine Assemblée nationale. Une préoccupation qui taraude les esprits. Il convient de dissiper l’épais brouillard à l’horizon de 2023. Chaque béninois tente, en vain, de percer le mystère. Tant le bilan de la mandature qui tend vers sa faim ne convainc pas, en matière d’expression démocratique. Il y a lieu d’inverser la tendance en promouvant la démocratie pluraliste, gage de performances à tous les niveaux. Ce sont là les attentes légitimes du peuple béninois qui rêve désormais d’un parlement véritablement représentatif du peuple. Ce qui induit forcément une profonde revisitation du code électoral, pour donner des garantis certains d’un scrutin ouvert et transparent. Seule démarche pour envoyer à l’Assemblée nationale, des prétendants dignes et de qualités certaines.

MFG

 

Comments (0)
Add Comment