Retour des vieux démons en équipe nationale: Nécessité de recadrer le jeune prétentieux Jodel Dossou

 

Alors qu’on croyait la pratique définitivement révolue, les égos surdimensionnés ont repris droit de cité dans l’équipe nationale. Le seul joueur qui se met en vedette dans ces pratiques vicieuses visant à mettre à mal la discipline et la cohésion du groupe s’appelle Jodel Dossou. Un joueur bien aimé du public sportif béninois mais qui prend aujourd’hui une trajectoire assez préjudiciable pour sa jeune carrière sportive. Le sociétaire de Clermont Foot, club de première division française se donne déjà une valeur xxl. Lui qui n’a pas encore découvert ce qu’on appelle le haut niveau. Et parlant de ce statut, il y a plein de joueurs en équipe nationale qui peuvent se glorifier d’avoir tutoyé le sommet du football mondial. La seule référence encore en activité est bien évidemment Michaël Poté qui a disputé une League des champions dans sa carrière. Mais jamais l’homme n’a revendiqué le capitanat malgré son ancienneté au sein des Ecureuils du Bénin. Chose curieuse, Jodel Dossou qu’on a vu jouer au quartier et qui fait partie de la jeune génération se lance dans un rêve précoce. Disons qu’il est en train de commettre un crime de lèse-génération pour avoir osé ravir la vedette aux joueurs plus expérimentés que lui en équipe nationale. Tout simplement parce qu’on se fait appeler TGV et que le destin a voulu qu’on se retrouve au sein d’un effectif dans lequel la concurrence est rare. Sinon, le niveau de Jodel Dossou est bon pour un football de quartier. Ça devient un caprice de trop et il urge de recadrer ce jeune joueur prétentieux qui pense qu’il a déjà atteint le sommet. Une illusion tout simplement, quand on voit son âge et la progression de sa carrière professionnelle. Les autorités en charge du sport au Bénin doivent rapidement se pencher sur le cas Dossou avant qu’il ne soit trop tard. L’équipe nationale est aujourd’hui dans une dynamique où les vieux démons n’ont plus leur place. Ce qui est sûr, tout arrive bonnement à qui sait attendre. Mais à vouloir forcer le destin, on se retrouve dans le ravin. On n’aurait pas souhaité cela pour la pépite Jodel Dossou qui doit suspendre son rêve et se consacrer davantage à sa carrière sportive.

Rafiou LAWAL

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