Depuis le 13 août 2021, une mutation de 45 agents est intervenue à la direction générale des douanes et droits indirects. Elle marque le début de nouvelles pratiques qui entendent valoriser le mérite et la compétence au poste, toute chose qui traduit une vision du Directeur général des douanes et droits indirects (DGDGI), Charles Inoussa Sacca Bocco, sous le leadership du ministre d’Etat chargé de l’économie et des finances, Romuald Wadagni et du Chef de l’Etat Patrice Talon.
45 nouvelles mutations à la douane béninoise. La liste rendue public le vendredi 13 août contrairement à l’habitude, a consacré une nouvelle révolution. Ce n’est plus une mutation systématique suivant une ancienneté de deux ans au poste, mais bien une promotion des meilleurs agents, ceux-là qui produisent au poste de meilleurs résultats. Ainsi, le critère fondamental de ces mutations est la compétence et l’efficacité. Au fait, la nouvelle option repose sur un contrat de performance bipartite qui unit les responsables à l’administration et les agents sous le leadership du ministre de l’économie et des finances, et le Chef de l’Etat, Patrice Talon. A cet effet, les divers cadres dont les réalisations au poste sont appréciables, n’ont pas été mutés. C’est donc un choix qui doit favoriser davantage de performances dans le rendement car, les agents au poste maîtrisent mieux les réalités et les pratiques à chaque niveau. Il n’y a donc pas sujet à polémique car, c’est un deal auquel les disciples de Saint Mathieu ont pris part et le savaient très bien. Avec cette pratique, les acquis seront capitalisés et les différents projets entamés pourront être suivis au mieux. Cette pratique qui consiste à muter les agents chaque deux ans n’a toujours pas été source de performances sachant que les nouveaux venus doivent prendre d’abord connaissance du site et des réalités. A chaque affectation, il faut du temps aux agents pour préparer le déplacement en vue de rejoindre leur nouveau poste. Mais grâce à cette option, l’agent productif peut se convaincre de ce qu’il ne sera pas de sitôt perturbé par une mutation. Au-delà, sa famille notamment ses enfants pourront aisément suivre leur cursus sans avoir à être confrontés à des transferts chaque deux ans, ce qui constitue une période de tourment pour certains agents. C’est donc une décision qui doit renforcer la productivité et le bon fonctionnement de l’administration douanière.
Rafiou LAWAL