Entretien des routes au Bénin: Voie pavée de l’échangeur de Godomey, un piège à homme

(Hêhomey, Ayadji et le maire Ahouandjinou indifférents)

L’entretien des infrastructures  routières dans certaines villes du Bénin ne préoccupe guère les responsables du secteur. En témoigne l’état de dégradation avancée de la voie pavée à hauteur de l’échangeur de Godomey, véritable piège à homme vieux de plusieurs mois sous le regard indifférent du maire de la ville d’Abomey-Calavi, du Directeur  général des infrastructures et  du ministre des infrastructures et des transports, Yves Hervé Hêhomey.  En effet,  le trio semble se moquer bien de la vie des usagers de la voie pavée de l’échangeur de Godomey.

 

Il n’y a plus de doute. La dégradation avancée de cet axe depuis plusieurs mois semble ne déranger en rien l’administration locale que dirige le maire Ahouandjinou. Il en est de même du directeur général des infrastructures et du ministre de tutelle qui demeure pourtant très actif sur le terrain politique. A la mission républicaine et le service du peuple, les responsables du ministère des infrastructures ont préféré la politique à longueur de journée.  La succession de nouveaux chantiers routiers doit-elle induire l’abandon de l’existant ? C’est en tout cas la conclusion qui se dégage de cette situation. Sinon, comment comprendre qu’on ait entrepris d’embellir un côté de l’échangeur de Godomey pendant que la voie pavée qui la longe n’offre aucun confort de circulation aux usagers ? Cette zone très risquée de trafic ne bénéficie même pas d’éclairage public. C’est à croire que l’Etat n’est plus une continuité ou le ministre, la mairie et leurs cadres attendent des situations désobligeantes et inconfortables pour venir jouer aux médecins après la mort ou aux ouvriers de la vingt-cinquième heure. L’entretien des  axes routiers à de telle hauteur d’intense trafic doit être de mise. Le ministre, ses cadres et les autorités municipales auront donc grand intérêt à prendre leur responsabilité  si tant est qu’ils sont au servie du peuple.

Rafiou Lawal

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