Pour accompagner le président de la République, élu à plus de 65% ,à l’issue de la présidentielle de 2016 ,à réussir son mandat ,des personnalités et acteurs politiques ,venus d’horizons divers et ayant des parcours élogieux mais les uns plus instables que les autres ne sont incertains ,ont cru devoir se fondre en une grande famille politique dénommée : Le Bloc de la majorité présidentielle( BMP) ‘Un conglomérat de chapelles politiques aux intérêts antagoniques et aux ambitions antinomiques qui a donné naissance aux deux frères siamois que sont le Bloc républicain ( BR) et ll’union progressiste ( l’UP) .De véritables paniers à crabes qui,à l’épreuve des événements ,semblait exceller dans des. marchandages politiques ,en lieu et place du peuple souverain sur qui l’on n’a aucun contrôle .L’on vend au chef du vent à prix d’or . Deux supposées grandes tendances politiques qui ,à l’aune de trois compétitions électorales ont ,non seulement montré leurs entières non maîtrises du terrain politique mais encore elles ont ,au gré des crises internes et intestines ,mis à nu les mésententes nauséeuses et les multiples conflits qui constituent le quotidien de leurs existences respectives.En effet, régulièrement agitées par des questions de personnes et rythmées par de guerres de tranchées , par des conflits de positionnement et / ou de leadership ,parfois dans un même quartier de ville ou dans un même village ,l’UP et le Br ont déçu les attentes que le chef de file de la mouvance présidentielle a placées en eux .Pire ,ils ont trahi les engagements que leurs ténors ont pris vis à vis d’un président élu dont ,il importe de le souligner , la candidature avait été combattue par la majorité des acteurs politiques avec qui le pouvoir d’État est actuellement » managé « _.L’on se demande ,dès lors ,comment peut on réussi un mandat présidentiel ,en faisant le choix ,hautement’ risqué ,de travailler avec la plupart des acteurs politiques qui n’ont pas œuvré pour le plébiscite de 2016 ? Une préoccupation pertinente qui trouve son répondant ,dans le cinglant désaveu de l’électorat, aux pseudos soutiens du système de la rupture ,qui ne s’est pas fait prier pour marteler son désintérêt,son rejet de la classe politique .Un groupement d’intérêts inavoués complément aux antipodes des désidératas des populations.Un ramassis de personnalités qui n’a pas pu faire voter ,à deux reprises ,par faute de quorum au parlement ,la loi constitutionnelle .Derechef et au regard les piètres performances des deux véritables colosses aux pieds d’argile. lors des trois compétitions électorales qui ont agité la jeune existence démocratique du Bénin,l’on peut conclure ,sans aucune prétention de heurter des susceptibilités ,que le chef de l’État ,dans sa magnanimité de travailler à la réussite des réformes politiques avec l’ancienne classe politique ,édulcorée de proches et de collaborateurs,a été abusé par des partenaires de parcours qui sont rejetés par le peuple souverain . .De tous ces renégats ,déphasés et pseudos acteurs politiques ,le président réélu ne devrait plus avoir besoin pour légitimer son deuxième et dernier mandat .Puisque ,à l’évidence si le premier quinquennat a été celui d’une réussite sur le plan des réalisations des infrastructures dans tous les domaines et dans toutes les régions ,il reste établi que la capacité de mobilisation des soutiens du système de la rupture a été mise à rudes épreuves à plusieurs reprises .Il urge que le premier de tous les béninois arrive à se soustraire de l’emprise de carriéristes et de néophytes politiques qui vivent au frais de la princesse ,pendant que le grand boulot de mobilisation populaire ,ainsi qu’il a été constaté ,durant les deux tournées consécutives présidentielles d’il y a peu ,est fait par lui et /ou sous son leadership .Il y a et de la conception et le déroulé et la cadence des événements le prouvent à suffisance . mais le politique n’a pas suivi ,pour la sensibilisation ,dans l’optique de l’obtention de l’adhésion populaire aux réformes politiques.Des changements positifs, qui ont été aux forceps ,ainsi que tous les observateurs avertis s’accordent à le reconnaître,à l’issue du vote du Dimanche 11 Avril 2021_ En définitive ,et députés et maires et responsables politiques ,à divers niveaux,à quelques exceptions près ,ne méritent pas les postures qu’ils occupent dans la République .Sans pour autant certifier qu’ils sont des usurpateurs de la volonté du peuple souverain ,il est indéniable qu ils sont des soutiens inutiles voire encombrants pour le président Patrice Talon .le chef d’État qui est attendu pour prendre toutes ses responsabilités …en mettant ,par exemple , tous ses soutiens politiques à l’épreuve ,en
organisant des législatives anticipées et véritablement inclusives.
MFG