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Flambée des prix alimentaires : Pourquoi l’Afrique de l’Ouest est au bord d’une crise majeure

Tribune de Dr Harry VIDEROT

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Selon un rapport des Nations Unies le commerce mondial des produits alimentaires devrait connaître une année placée sous le signe de la résilience, alors même que les cours internationaux devraient rester élevés dans un contexte d’incertitudes pesant sur l’offre et la demande.

Contrairement aux prévisions largement répandues d’un effondrement des marchés alimentaires internationaux, les flux commerciaux ont continué à enregistrer de nouveaux records pendant la pandémie de covid-19, comme on peut le lire dans la publication de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). En réalité, au niveau mondial, les échanges commerciaux de produits agricoles, en particulier de denrées alimentaires moins périssables, ont affiché de meilleurs résultats que ceux du secteur des marchandises pris dans son ensemble.

Les prix mondiaux des matières premières alimentaires atteignent des sommets. Les populations du Sahel, d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale sont durement affectées par cette inflation galopante.

 

Les chiffres mondiaux de l’augmentation des prix des denrées alimentaires sont très inquiétants. Cette moyenne globale cache des hausses de prix bien plus élevées pour certaines denrées alimentaires.
Cette augmentation des prix alimentaires est la plus importante depuis 2011année record. C’est en particulier la flambée des prix des huiles végétales, du sucre et des céréales qui en est à l’origine. Pour l’Afrique de l’Ouest, les prix des denrées alimentaires sont en augmentation dans toute la région, comparés à la moyenne des cinq dernières années, précise la FAO. Que ce soit pour des denrées importées ou non. Les produits alimentaires locaux ont par exemple augmenté de près de 40% dans la région, avec—  dans certaines zones — des hausses de prix records, à plus de… 200 %.

Il faut dire qu’ « En Afrique de l’Ouest, les conflits alimentent déjà la faim et la misère. La hausse incessante des prix agit comme un multiplicateur de pauvreté, plongeant des millions de personnes dans l’insécurité alimentaire et le désespoir. Même lorsque les denrées alimentaires sont disponibles, les familles n’ont tout simplement pas les moyens de s’en procurer — et la flambée des prix met un repas de base hors de portée de millions de familles pauvres qui avaient déjà du mal à s’en sortir« .

Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, 20 millions de personnes ne mangent pas actuellement à leur faim.

Nombre de métropoles africaines ont pris la mauvaise habitude de dépendre des importations pour leur nourriture.

L’Afrique de l’Ouest est une importatrice nette de produits agricoles. Les productions locales approvisionnent éventuellement les marchés urbains, mais il faut se rappeler que nombre de métropoles africaines ont pris la mauvaise habitude de dépendre des importations pour leur nourriture.

Le problème de la pauvreté alimentaire — notamment dans les pays africains — se pose à deux niveaux. Quand les prix agricoles sont bas, on peut nourrir éventuellement les villes, mais ce sont les populations rurales qui souffrent. Aujourd’hui, où les prix agricoles sont plus élevés, on peut imaginer que la situation dans les zones rurales est probablement meilleure, et par contre, se pose des problèmes d’alimentation des zones urbaines. C’est tout le conflit qu’il peut y avoir dans nombre de ces pays, entre politique agricole — « je vais mettre des prix suffisamment incitatifs pour pousser les producteurs à augmenter leur production » — et politique alimentaire : « je maintiens les prix alimentaires le plus bas possible pour éviter des émeutes de la faim. »

Les Béninois souffrent aussi de la cherté de la vie

Pluviométrie capricieuse, productivité en déclin, crise sanitaire ou manque de contrôle des prix…, les Béninois ne savent plus à quel facteur attribuer la flambée galopante des prix des produits de première nécessité.

Et le phénomène ne se limite pas qu’aux centres urbains, il s’est aussi généralisé dans les régions et les grands pôles de production agricole n’en sont pas épargnés. Ce qui inquiète .Mais le gouvernement reste  à pied d’œuvre pour trouver des solutions, afin de soulager les peines des populations, assure le porte-parole du gouvernement.

 

Il faut dire que  la faible pluviométrie et l’exportation massive de la production. Sont les raisons essentielles de cette flambée

Pour en limiter les conséquences, le gouvernement du président Patrice Talon à interdit l’exportation des denrées alimentaires face à la demande des pays voisins qui sont de grands consommateurs, avant que la levée ne soit effective en octobre 2021

Cette situation a impacté le panier de la ménagère et suscité moult réactions des acteurs de la société civile, mais un apport conséquent est constaté

 

Il faut arriver à gérer la contradiction entre politique agricole et politique alimentaire.

Assez souvent — parce que c’est ce qui est politiquement le plus déstabilisateur —  on regarde avant tout les prix alimentaires dans les zones urbaines. Mais lorsque les prix dans les zones alimentaires dans les zones urbaines sont bas — notamment parce qu’on a pu importer — il faut bien se rendre compte que ceci a un impact très négatif dans les zones rurales. Il faut donc arriver à gérer la contradiction entre politique agricole et politique

Dr Harry VIDEROT

Consultant senior en management des entreprises et organisations

Présentation de Dr Harry Viderot 

Docteur en sciences de gestion (Enseignant chercheur)  de l’Université Abomey-Calavi du Benin et Praticien de l’université de recherche des Nations Unies en Suisse UNITAR sur les questions relatives aux Objectifs de développement durables ; je suis Consultant senior en Management des projets et programmes en suivi évaluation et Stratégies de développement pour les entreprises et organisations. Formateur pour l’accompagnement des entreprises privées dans les pays en développement certifié par la BADEA-ONU, je suis Consultant formateur senior associé aux  projets de l’AUF à l’Université Mohammed 1er  OUDJA et spécialiste des softs skills. Consultant national dans le cadre de l’appui technique pour contribuer à l’engagement des leaders communautaires en matière de scolarisation de la jeune fille, de la lutte contre les pratiques néfastes et les VGB – Projet SWEDD BENIN / cefa-psd et Expert Pays TFO Canada en Services  De Préparation à L’Exportation et Responsabilité Sociale des Entreprises  pour relever les défis auxquels font face les femmes exportatrices qui sont sous-représentées et requiert un soutien particulier par les IAC publiques et privées, le projet renforcera la capacité des IAC à accroître leur engagement auprès des femmes exportatrices, afin d’offrir des services qui répondent mieux à leurs besoins. Master professionnel  GLOBAL HEALPH à JOHNS HPKINS BLOOMBERK, et Diplômé  en gestion des projets et opérations d’Université ALISON (Irlande-USA) sans oublier un Diplôme en Business Administration et entrepreneuriat. Je suis le directeur du groupe TALENT INCUBATOR.

 

Présentation du groupe Talent incubator

Cabinet de conseil en management, notre métier est d’aider nos clients à définir et rendre opérationnels leurs choix stratégiques quel que soit le domaine d’expertise et ce, aux différents échelons de leurs structures. Cette ouverture et notre approche hybride des questions de management et de la stratégie de performance, nous permettent d’apporter, non une solution clef en main, inutile au final, mais bien un ensemble de connaissances, un écosystème de pensée et de créativité, toujours en ébullition, qui guide efficacement votre entreprise dans sa transformation et son optimisation opérationnelle. Ainsi, nous pouvons répondre à votre appel pour aider à produire une nouvelle vision managériale que vous soyez une société publique, privée ou une organisation, et ce  quelle que soit la taille.

Pour assurer la performance exceptionnelle dans tous ces domaines, nos méthodologies permettent de révolutionner le management de votre entreprise à travers notamment la mise sous tension de l’entreprise ; l’utilisation des ressources et des potentiels inexploités ; le leadership pour tirer le meilleur de chacun et l’intégration pour faire tomber les barrières et construire ensemble. Nous plaçons  la compétitivité de l’offre et la performance opérationnelle au cœur de nos démarches

Ensuite, En tant que SAEI, on  intervient dans un contexte national et sous régional marqué par une dynamisation de l’écosystème entrepreneurial. On propose une gestion performante des structures et startup à l’entrepreneuriat innovant afin d’assurer une offre de service de qualité ;

La présence d’une équipe d’incubation/accélération suffisamment outillée pour répondre aux besoins d’accompagnement des porteurs de projet d’entreprise. Créer et faire vivre une offre d’accompagnement adaptée aux besoins des entrepreneurs, des structures académiques, institutions publiques, des entreprises privées avec un bon accompagnement qui permet à la startup de définir sa mission et sa cible, connaitre les besoins et les contraintes de sa cible, identifier les objectifs de l’accompagnement, déterminer une méthode, structurer un plan d’accompagnement, mobiliser les ressources, faire vivre et évoluer l’accompagnement.

Enfin, En tant qu’organisation humanitaire œuvre pour l’atteinte des objectifs de développement durable

 

 

 

 

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