Animation de la vie Politique dans la commune d’Abomey-Calavi : Un ganglion mortel défie l’ancrage Politique du BR à Ouèdo

Dans l’arrondissement de Ouèdo, des militants du Bloc Républicain (BR) dénoncent l’infiltration d’un homme présenté comme un agent du parti Les Démocrates (LD). Ce dernier aurait créé des structures parallèles pour fragiliser le BR et, selon plusieurs sources, d’autres espions viseraient aussi l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R).

Une crise interne sans précédent secoue le Bloc Républicain (BR) dans la commune d’Abomey-Calavi. De source jugée crédible, un individu infiltré dans les rangs du parti au pouvoir est soupçonné de travailler en « véritable espion pour le compte du parti Les Démocrates (LD) ». Sa mission, selon les militants, serait de « déstabiliser et détruire le BR de l’intérieur ».

L’homme mis en cause n’est pas perçu comme un simple opportuniste. Des informations recoupées le décrivent comme « un agent politique en mission », accusé d’avoir implanté de fausses cellules dans plusieurs villages de l’arrondissement alors que des structures officielles existaient déjà. Cette stratégie aurait pour but d’affaiblir la cohésion et de semer la confusion parmi les partisans légitimes du BR, provoquant une vive indignation dans les rangs du parti. Les soupçons ne s’arrêtent pas là. Des sources qualifiées confirment que « d’autres infiltrés seraient également présents au sein de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R), poursuivant les mêmes desseins ». L’objectif supposé : saper les bases des deux formations phares de la mouvance présidentielle au profit des Démocrates. Face à ces accusations, les militants appellent à la vigilance et exhortent le président du BR, Abdoulaye Bio Tchané, ainsi que les responsables de l’UP-R, « à agir vite pour identifier et extirper de leurs rangs ces infiltrés qui menacent l’avenir du camp présidentiel ». Le passé de l’homme incriminé vient renforcer la défiance : « l’histoire de cet homme est entachée par de multiples dossiers fonciers pendants et une gestion calamiteuse lorsqu’il dirigeait l’arrondissement ». Son retour sur le devant de la scène politique, qualifié de « trahison » par certains, est désormais rejeté par une large frange de la population locale. Dans ce climat tendu, la vigilance reste le mot d’ordre. Les partisans du pouvoir central appellent à « une mobilisation générale pour protéger l’unité et la crédibilité des partis alliés », estimant que la stratégie d’infiltration dénoncée vise à fragiliser l’ensemble du camp présidentiel.

Lawal Rafiou