Nommés lors du conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2024, les 12 ministres conseillers sont désormais attendus chez le Chef de l’État, Patrice Talon, pour une séance de travail prévue ce 19 décembre 2024. À cette occasion, le président procèdera à la désignation d’un coordonnateur pour ce groupe, une étape clé dans l’organisation et l’efficacité des actions gouvernementales.
Selon le journal L’Expression, le coordonnateur aura pour rôle principal de superviser le suivi de la mise en œuvre des programmes confiés aux ministres conseillers. Il participera également aux réunions du Conseil des ministres, à l’image des membres du cabinet présidentiel. Cette fonction stratégique vise à renforcer la cohérence des travaux interministériels et à améliorer la qualité des décisions prises.
Une équipe dotée d’un secrétariat commun
Comme l’a précisé le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, les ministres conseillers forment une équipe homogène, coordonnée par une seule personne. Ce modèle organisationnel repose sur un processus collaboratif bien défini.
« Le coordonnateur de ce collège-là vient en Conseil des ministres, mais tous les membres travaillent dans un cadre appelé comité interministériel. C’est là que se discutent et s’améliorent les dossiers avant leur présentation en Conseil des ministres », a expliqué Wilfried Houngbédji.
Les ministres conseillers, de par leur expertise, jouent un rôle de soutien et d’accompagnement dans ces discussions. Ils interviennent aussi bien en amont, en collaboration avec les ministres titulaires, qu’au sein des comités interministériels. Après délibération, ils se concertent dans leur collège, sous la supervision du coordonnateur.
Une innovation pour renforcer l’efficacité
La mise en place de cette structure marque une volonté de mieux structurer les échanges et de garantir une synergie entre les ministres conseillers et les ministres titulaires. En centralisant la coordination, Patrice Talon vise une gestion plus rigoureuse des affaires publiques et une meilleure performance du gouvernement.
Cette réforme organisationnelle témoigne une fois de plus du pragmatisme du Chef de l’État dans l’amélioration des mécanismes de gouvernance.
Angelo D.