Examens nationaux de licence et de master: La complexité du retrait des diplômes dégoûte les lauréats
La procédure pour retirer l’attestation de succès et le diplôme de Licence nationale et de Master n’est pas du tout aisée. Déclarés admissibles depuis des années, plusieurs lauréats n’ont jamais daigné retirer leur diplôme du fait du protocole qui entoure l’opération.
Dépôt de dossiers en ligne, scannage de plusieurs pièces, paiement au trésor public des droits de retrait et dépôt en version physique des mêmes dossiers à la Direction des examens et concours de l’enseignement supérieur. Si la réforme des examens nationaux de licence et de master a ému plusieurs parents et étudiants notamment ceux des Etablissements privés d’enseignement supérieur, le protocole autour du retrait des diplômes et attestation de succès contriste nombre de lauréats. Diplômé de la première édition de cet examen qui a déjà connu cinq éditions, après évaluation, la procédure de retrait des diplômes est restée un calvaire qui décourage et qui retarde les ambitions de plusieurs candidats de prendre d’autres initiatives partant de leur diplôme. S’il est vrai qu’une vague de distribution a eu lieu récemment, beaucoup d’autres lauréats ont toujours leur diplôme dans les locaux de la direction compétente parce que médusés par le parcours à faire pour y accéder. Et pourtant, l’exemple de la Direction de l’Office du Baccalauréat (DOB) qui dessert des milliers de diplômés est là et peut aisément être implémenté pour simplifier la vie aux lauréats de licence et master. Il importe donc que la ministre et ses équipes techniques revisitent la procédure, la simplifient et donnent plus de facilité aux lauréats afin de leur permettre de rentrer aisément en possession de leurs certificat et diplôme pour s’en servir à temps. Dans un contexte où les accès et liens de dépôt de dossiers à la DEC/Supérieure se trouvent momentanément inaccessible du fait de la connexion, plusieurs lauréats attentent une prompte réaction du ministère à ce sujet afin de retirer sans peine leur diplôme.
Rafiou Lawal
